mardi 25 novembre 2008

Prenez la plume !



Allez, venez écrire sur ce blog.

Il est ouvert à tous. Librement et sans contraintes.

Vous pouvez y pousser un "coup de gueule" si vous voulez. Au moins ça défoule ! C'est anti-stress !

Monsieur Vidal m'a dit qu'il ne répondrait pas.

Mais pour autant nous pourrons réunir les coups de gueule des un(e)s et des autres et en faire, avec les autres délégués du personnel, une base de discussion avec la Direction pour essayer d'améliorer ce qui ne va pas, comme M. Vidal s'y est d'ailleurs engagé dans le mail qu'il a adressé à tous lors de ma réintégration après la décision de l'Inspection du Travail d'invalider mon licenciement.

Vous pouvez aussi y faire des remarques (pas besoin de gueuler), des critiques, et les meilleures sont constructives, donc des propositions d'amélioration par exemple...

Comme disent souvent les étrangers : "Vous les français, vous vous plaignez toujours, mais vous ne faites rien pour essayer d'obtenir des améliorations."

Est-ce que nous sommes devenus si heureux de notre sort ? Tout va bien ? Ca pourrait être pire... Certes... Ou est-ce du fatalisme genre : "Il n'y a rien à faire" ou "De toute façon on ne nous demande jamais notre avis et quand on le demande, on n'en tient surtout pas compte" (ce qui est souvent vrai, il faut dire).

Je crois moi qu'il faut parler. Expliquer nos difficultés. Dire ce que nous aimerions pour alméliorer les choses. Et ce n'est pas qu'une question de salaire à la fin du mois. Cela en fait partie, mais il y a tant d'aspects qui rendent un travail intéressant et motivant ou non.

Or, en toute bonne logique, il y a bien un intérêt partagé - "gagnant-gagnant", comme on dit - entre l'entreprise et ses salariés à ce que le travail soit motivant et donc, bien évidemment, mieux fait, plus vite, avec plus de sérieux, qu'un travail sans intérêt qu'on fait à reculons.

Les chargés de certification ont demandé à avoir des tâches plus diversifiées, à aller de temps en temps sur le terrain... Cela peut améliorer leur relation clients. Cela améliorera sûrement leur productivité par un entrain retrouvé.

Voulez-vous en parler ?

Et puis, le blog est ouvert à des réflexions plus larges sur l'évolution de la bio, de la certification, de nos métiers : prises de parole ou simples interrogations que nous pouvons avoir...

Alors pour écrire, deux solutions :

1. Les commentaires - la plus simple : c'est immédiat, vous avez juste à vous choisir un pseudo (anonyme ou non).

2. Les messages - comme celui-ci que vous lisez en ce moment : c'est mieux si vous voulez lancer un thème de discussion, faire un témoignage qui risque d'en appeler d'autres, poser une question ou faire une proposition. Cela reste facile : il suffit de m'écrire à p.hirou@wanadoo.fr en m'indiquant sous quel nom vous voulez apparaître et en me donnant une adresse email où je pourrai vous envoyer un lien d'autorisation.

Bien à vous tous,

Philippe

2 commentaires:

chat a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
chat a dit…

L'inspection du travail a, en toute logique, refusé le licenciement de Philippe Hirou.

William Vidal, dans un courriel à l'ensemble du personnel daté du 6/11, a annoncé son intention, malgré cela, "d'engager une nouvelle procédure de demande de licenciement", ce qu'il a fait depuis, sans préciser aucunement les nouveaux griefs retenus contre lui.

A noter qu'il exprime dans son message "la volonté de la direction d'ECOCERT France d'instaurer un réel dialogue social au sein de l’entreprise permettant une amélioration des relations humaines"... C'est une reconnaissance implicite de la mauvaise qualité de ce dialogue, doublé d'un signe d'inquiétude. Le teint de M. Vidal vire au gris. Il doit mal dormir.

Le directeur des services informatiques, supportant de plus en plus mal la violence des rapports au sein d'Ecocert, a démissionné.

William Vidal convoque Thierry Schlumpf à un entretien de licenciement pendant ses congés! Ici encore, sans préciser aucune motivation.

Une collaboratrice de la directrice qualité, récemment licenciée, démissionne.

Ces évènements viennent s'ajouter à la longue série de procès, démissions, licenciements, transactions par avocats interposés, non renouvellement de période d'essai, dépressions... qui font l'histoire d'Ecocert au long des années, jusqu'à l'emballement perceptible aujourd'hui. M. Vidal aime les conflits et les procès, contre salariés, filiales, associés... y compris dans sa propre famille. Sans doute cela nourrit-il son ego.

Avec des répercussions inévitables sur le métier: les problèmes de qualité, en particulier à l'international, semblent se multiplier.